L’avantage du Plan d’épargne retraite PER, qui est un produit qui vient de souffler sa deuxième bougie, c’est de pouvoir désormais recueillir tous types de versements dans le but de préparer ses vieux jours. C’est pourquoi, il est compartimenté en trois : le PER individuel, le PER collectif et le PER catégoriel.
Les versements dans un PER individuel
Le PER individuel est le compartiment réservé à tous types d’épargnants, c’est-à-dire au grand public, sans distinction d’âge ni d’activité professionnelle. Les versements sont libres et réalisés selon le propre rythme de l’épargnant. Ils peuvent être réguliers ou périodiques, et sans conditions particulières en ce qui concerne les montants à verser. Les travailleurs indépendants injectent aussi leurs cotisations au sein du PER individuel. Ainsi, ce compartiment du PER recueille les encours des anciens PERP et des contrats Madelin.
Les versements dans un PER collectif
Ce sont les versements de l’employeur des salariés d’entreprise qui seront logés dans le PER collectif. Cela en addition avec les versements libres du titulaire de l’épargne lui-même. L’employeur redirige directement les intéressements et les participations réalisés dans le PER collectif. Ce sont des primes en lien avec les performances de chaque salarié par rapport aux objectifs fixés par l’entreprise. On parle d’épargne salariale. L’abondement est également versé dans le PER collectif, étant une aide financière complémentaire provenant de l’employeur et qui constitue un complément de versement en récompense aux efforts fournis par le salarié.
Les cotisations dans un PER catégoriel
Quant au PER catégoriel, les cotisations proviennent de l’employeur et elles sont obligatoires. Ce sont la part salariale et la part patronale. Les sommes versées sont fixées par l’entreprise. Le titulaire du PER peut, lui aussi, y verser sa propre contribution au moyen de ses versements libres et volontaires. Les jours de congés non pris seront convertis en valeur en numéraire et les sommes correspondantes peuvent alors être engrangées dans le PER catégoriel. Idem pour les encours sur l’ancien contrat Article 83.
Comment alimenter son PER ?
Si vous avez choisi d’alimenter votre épargne de manière volontaire, vous pouvez avant tout programmer une simulation en rapport avec votre situation financière.
L’augmentation de l’épargne mensuelle peut être obtenue par le biais d’une éventuelle économie d’impôt, ou d’une augmentation des revenus, quelle que soit leur source (salaire, revenus de capitaux mobiliers et immobiliers).
La capacité d’épargne annuelle sera déterminée en considérant que vous avez la liberté de choisir entre la déductibilité ou non de vos primes de versement pendant la phase d’épargne. Ce choix définira cependant le régime fiscal applicable au moment de la sortie en rente.
La simulation se fera également en tenant compte de vos objectifs de rente à terme, c’est-à-dire en planifiant préalablement le montant de capital que vous êtes appelé à constituer afin de bénéficier d’une rente donnée. Rappelons que le montant de la rente viagère est fonction du montant capitalisé ainsi que de l’espérance de vie de l’épargnant.
Vous pouvez demander à vous faire accompagner par votre conseiller en gestion de patrimoine pour la réalisation de ces différentes simulations. Celui-ci est en connaissance des différentes lois de finances en vigueur, de même que des possibilités de défiscaliser en toute légalité. Il vous guidera aussi sur le choix du contrat en fonction de votre sensibilité aux risques, dans un but de recherche de rendement. Les PER proposent en effet des supports en fonds en euros pour les profils prudents, et en unités de comptes pour les profils plutôt dynamiques.
Attention à bien vérifier les différents frais applicables avant l’ouverture de votre contrat. Ceux-ci peuvent en effet ruiner vos efforts d’épargne, de même que le rendement du produit.